Un film-enquête dans les coulisses du pouvoir. L’histoire contemporaine de l’Algérie des deux dernières décennies. Un devoir de mémoire.
Prix des « Droits Humains » au Festival Vues d’Afrique à Montréal
EPISODE 1 : UN PEUPLE SANS VOIX
« Un peuple sans voix » décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux et l’étrange relation entre le pouvoir et ces forces avec la complicité de certaines puissances étrangères.
La première partie commence par le premier acte violent d’envergure avec les émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et que se révèlent au grand jour tout à la fois, l’ampleur d’une crise sociale et économique, le désarroi de la jeunesse et l’émergence du mouvement islamiste…
Et elle se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Le Monde
C’est un long voyage dans l’histoire récente de l’Algérie que Thierry Leclère, Malek Bensmaïl, Patrice Barrat- entrainent les téléspecateurs.
C.S.
Le Canard enchaîné
Canal historique
Les trois heures sont du beau travail, ont été préparées minutieusement pendant trois ans par Thierry Leclère, Patrice Barrat et Malek Bensmaïl. Cette enqûete a l’ambition de retracer clairement l’histoire algérienne de ces quinze dernières années. Une sorte d’exploit, malgré les leurres, chausses-trappes et autres zones d’ombre qui ont marqué ces années noires…N.Be.
EPISODE 2 : UNE TERRE EN DEUIL
« Une terre en deuil » couvre ce que l’on appelle la « décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992–1994), l’internationalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violences, des massacres et des violations de Droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur ce qu’on appelle le « pouvoir de l’ombre » ou le « cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie. Un pouvoir apparemment conforté par la nouvelle donne stratégique après le 11 septembre. Mais pour la population algérienne et sa jeunesse, les problèmes demeurent entiers.
Fiche technique
Assistante et recherche d’archives : Samia Chala
Image : Mustapha Benmihoub, Baudouin Koenig, Bachir Sellami
Son : Mohamed Ziouani, Cécile Viallet
Montage : Corinne Godeau
Producteur délégué : Patrice Barrat
Diffuseurs : Canal+, Arte, Channel 4
Participation : CNC, Procirep, Sundance Documentary Fund, Programme européen MEDEA
Producteur et Distributeur : Article Z
Algeria’s Bloody Years
France/Algeria/UK – 2×80' – 2002
ALGERIA’S BLOODY YEARS chronicles the country’s struggle for peace, stability and democracy since independence from France. The documentary combines recent and archival interviews, newsreel footage, and recently filmed footage from Algeria to trace the origins of the violence that has left as many as 200,000 dead since 1988.
ALGERIA’S BLOODY YEARS begins with a brief historical survey of events in Algeria since independence in 1962, and moves on to focus on the democratization process set in motion after the October 1988 riots, the success of Islamist groups in elections, the subsequent cancellation of these elections by the military, and the country’s descent into violence, up to the present day. The film provides an excellent overview of recent events and asks tough questions about their causes, and humanizes a conflict that was all too often reported deep inside the newspaper with little more than « score cards » of the numbers killed.
Not a simple catalog of atrocities, ALGERIA’S BLOODY YEARS uses contemporary testimony from people on all sides of the conflicy – from former Algerian generals to French government officials, from Algerian journalists to Islamist leaders – to unravel the mysterious machinations that have killed thousands of innocent Algerians.
(english VOD not available)
International Journal of African Historical Studies
« Rarely has the history of the Algerian conflict been presented with such clarity, or such force. [The film’s] real strength lies in its mix of shockingly honest interviews… brutally graphic scenes … and archival footage of such crucial points in the nation’s history. This triple-pronged approach allows director Malek Bensmail to recount Algeria’s complex recent history quickly and powerfully. »
Editors